Joseph Banks, l’homme qui misa sur le uru (tahiti-infos.com)
Tahiti, le 21 mai 2021 – Lorsque l’on évoque les voyages de découvertes du capitaine James Cook, on n’oublie jamais d’associer au premier périple dans le Pacifique, à Tahiti notamment, le botaniste Joseph Banks, mais sans vraiment savoir ce que fut son odyssée et pourquoi il se trouvait à bord de l’Endeavour. Retour sur celui qui est entré dans l’Histoire comme l’homme qui décida de nourrir les esclaves des colonies britanniques avec les fruits du “uru”, cet arbre à pain devenu célèbre grâce à la Bounty.
Un point important avant de parcourir la dense et riche vie de Joseph Banks, l’homme qui voulut nourrir à peu de frais les esclaves de la couronne britannique dans la Caraïbe et bien au-delà. Si, effectivement, des plants d’arbres à pain finirent par être livrés à la Jamaïque en 1793 (mais aussi à St-Hélène et à St Vincent), il faut bien reconnaître que cette opération ambitieuse fut un fiasco : jamais en effet les esclaves noirs des possessions anglaises n’adoptèrent avec enthousiasme le fruit de l’arbre à pain et d’ailleurs de nos jours, il n’y a en réalité qu’à Porto Rico (et sur la petite île de Nevis) que le uru est devenu un ingrédient clé de la cuisine de tous les jours. Pour le reste des ex-colonies britanniques, les fruits du maiore (autre nom du uru) ne sont pas des grands classiques de l’art culinaire local. Rendons-leur toutefois cette justice que s’ils ne furent pas appréciés des esclaves, ils le sont tout de même aujourd’hui de plus en plus dans les cuisines locales.
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