Les États-Unis sur tous les fronts face au rival chinois

Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo devant un logo de Huawei lors d'une conférence de presse le 15 juillet 2020, au département d'État à Washington. AFP
Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo devant un logo de Huawei lors d'une conférence de presse le 15 juillet 2020, au département d'État à Washington.
Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo devant un logo de Huawei lors d’une conférence de presse le 15 juillet 2020, au département d’État à Washington. AFP

Deux ans après que le président américain Donald Trump a déclaré la guerre commerciale à la Chine, Washington ouvre jour après jour de nouveaux fronts : la « guerre des consulats » pour cause d’espionnage, la 5G de Huawei, la répression des Ouïghours, la mainmise sur Hong Kong et les manœuvres en mer de Chine du Sud. Tout semble bon pour pointer du doigt le rival chinois. Dans ce bras de fer, les États-Unis cherchent des alliés. Faut-il donc une « alliance des démocraties » pour faire face à une Chine autoritaire et expansionniste ?

« Le monde libre » doit « triompher » de la « nouvelle tyrannie », a martelé le secrétaire d’État américain Mike Pompeo lors d’un discours en Californie, le 23 juillet, « si nous nous inclinons maintenant, nos petits-enfants pourraient être à la merci du Parti communiste chinois ». Selon Mike Pompeo, ce « faucon » dans l’administration Trump qui défend une ligne dure contre la Chine, un « nouveau Frankenstein » menacerait les démocraties occidentales.

Derrière ces diatribes, dont la tonalité rappelle la Guerre froide avec l’Union soviétique, se cache en réalité une lutte d’influence sans merci. En pleine campagne électorale aux États-Unis et alors que le candidat républicain Trump est en perte de vitesse dans les sondages, la Chine semble être un bouc-émissaire idéal. « Les États-Unis voient la Chine comme un pays devenu trop vite trop grand, trop riche et trop puissant, dans un système autoritaire qui pourrait menacer [leurs] intérêts, estime Philip Golub, professeur de relations internationales à l’Université américaine de Paris. Je pense qu’il y a un désir dans l’administration Trump d’augmenter l’intensité de la confrontation rhétorique dans le but de créer une conflictualité pour pouvoir tenter ensuite un effort ouvert d’endiguement de la Chine. »

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